Pourquoi l’industrie du prêt-à-porter ne décolle pas en Algérie ? Dans cet entretien vidéo, la créatrice de mode algérienne Faïza Antri Bouzar pointe du doigts plusieurs facteurs socio-économiques.
Le changement est d’autant plus remarquable qu’il aura été rapide. En l’espace de quelques années, nos réflexes en matière de mode vestimentaire ont changé. Avec l’éclosion de centres commerciaux et l’arrivée de marques étrangères de prêt-à-porter, les Algériennes n’ont presque plus rien à envier aux consommatrices européennes. Toutefois, ce sont essentiellement les habitantes des grandes villes du nord du pays, notamment d’Alger, qui sont en train de connaître cette révolution dans leur dressing.
Si les Algériennes peuvent s’habiller avec les dernières collections des marques françaises, espagnoles ou américaines, leur placard ne compte quasiment pas de pièces algériennes – hormis les tenues traditionnelles. La demande est pourtant là mais l’industrie algérienne de l’habillement et du prêt-à-porter peine à décoller ?
Comment expliquer ce paradoxe ? Pourquoi les créateurs de mode algériens investissent exclusivement le secteur des robes traditionnelles et de cérémonie ? Le prêt-à-porter n’est-il pas un bon filon en Algérie ? Ce sont toutes ces questions que nous avons posées à Faïza Antri Bouzar. La styliste, dont la marque FAB fêtera ses dix ans d’existence en janvier 2019, identifie plusieurs obstacles au développement d’une industrie du prêt-à-porter dans le pays. A commencer par la disparition de certains métiers de la couture.
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