8 souvenirs de l'Aïd el-Seghir

Les Algériens célébrent cedimanche l’Aïd el-Seghir, marquant la fin du mois jeûne du Ramadan. Les mêmes traditions, les mêmes rituels continuent de se transmettre de génération en génération.

L’Aïd el-Seghir, qui clôt le mois sacré de Ramadan, ça évoque :

Une sortie au hammam

La veille, on se fait belle. Ça commence par un tour au hamman. Et on passe à tour de rôle sous la kessa de maman.

Du henné au creux de la main

C’est notre vernis traditionnel. On l’applique sur la paume de la main et les plus audacieuses l’étalent jusqu’aux ongles.

Premier brushing

On n’oublie pas la première sensation d’une chevelure lisse et soyeuse sur les épaules. Ni la souffrance de la chaleur causée par le sèche cheveux.

D’autres préfèrent enrouler leur cheveux dans un kardoune, notre méthode artisanale.

Habillée comme des princesses

Enfants, on troque nos vieux souliers pour des sandales neuves assorties à une robe de princesse et… un serre-tête bien sûr ! Impatients de les porter, la veille on dort avec nos vêtements neufs pliés près de notre oreiller.

Pour quelque dinars de plus

Le matin, habillées, coiffées et parfumées, on sort en troupe retrouver les gamins du quartiers. Généreux, les adultes nous glissent quelques pièces dans la poche.

Virée en campagne

Une assiette de gâteaux en main, on prend la route, direction la campagne et la ferme des grand-parents, point de ralliement de toute la famille. C’est ici entre les poules et vaches de grand-père qu’on se réfugie durant les deux jours fériés.

Tandis que d’autres passent de maison en maison, pour saluer tous les membres de leur famille.

L’incontournable couscous

On partage une assiette de couscous au déjeuner. Durée du repas : quelques heures !

Première veillées

Entourée des cousins, on passe la nuit à jouet avec nos cadeaux tandis les plus grands papotent. Et cette nuit, maman ne nous demande pas d’aller au lit.

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