#Mariage Pourquoi certains couples boudent les salles des fêtes

De plus en plus de couples algériens renouent avec une ancienne tradition: le mariage à la maison. Et ce n’est pas par nostalgie !

La saison des mariages bat son plein dans tout le pays. A Alger, une nouvelle tendance revient en force. En effet, tandis que des cortèges roulent chaque jour en direction d’une salle des fêtes, certaines familles préfèrent organiser la réception à domicile. Par nostalgie des traditions algériennes ? Pas vraiment. La raison est plutôt à chercher du côté des tarifs de location des salles de fêtes. Dans la capitale, il faut compter au moins 100.000 DA la journée, sans les prestations !

Mariage dans un F3

Dans un contexte de crise économique, on assiste ainsi au retour du mariage à la maison… ou dans un appartement. D’après un journaliste d’El Watan, qui met en lumière cette tendance, certains foyers au budget limité n’ont d’autre possibilité que de célébrer le mariage de leur enfant… dans un F3. Ces cérémonies en petit comité ont été recensées dans plusieurs quartiers populaires d’Alger, notamment Bab el Oued et la Casbah.

“Certains comptent sur la précieuse aide des voisins, qui leur ouvrent leurs appartements, l’espace d’une journée, pour l’accueil des invités et le stockage des cadeaux et autres marchandises. D’autres se résignent à faire avec les moyens du bord et comptent sur la compréhension des familles invitées, censées rebrousser chemin sans trop tarder faute d’espace. Pour les plus chanceux, ils aménagent la terrasse de l’immeuble, où ils installent une bâche, de la lumière et y organisent la collation, voire l’inévitable zorna ou disk jockey”, peut-on lire dans l’article paru ce mardi sur El Watan.

Chronique. Je déteste les mariages algériens (1/2)

Chronique. Je déteste les mariages algériens (2/2)

Test. A quoi ressemblera ton mariage ?

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